Le commerce mondial de Maersk Shipping rebondit l'année prochaine

Vincent Clerc, PDG du géant danois du transport maritime Maersk, a souligné dans une interview que :

Le commerce mondial montre des signes de reprise, mais contrairement à l'ajustement des stocks de cette année, le rebond de l'année prochaine est principalement dû à la hausse de la demande des consommateurs en Europe et en Amérique.

Ke Wensheng, qui n'a repris Maersk que cette année, a souligné la semaine dernière dans une interview accordée au média financier américain CNBC :

Sauf surprise négative, nous espérons une reprise progressive de la demande après le début de 2024, ce qui est différent de la prospérité que nous avons connue ces dernières années.

Mais on peut confirmer que la demande vient principalement du côté des consommateurs et que la relation avec l'ajustement des stocks n'est pas si significative.

Ke Wensheng a déclaré que les consommateurs européens et américains sont les principaux moteurs de cette vague de rebond de la demande commerciale, et que les marchés européens et américains continuent de montrer"incroyable élan de rebond".

Compte tenu de l’entrepôt rempli d’invendus, de la faible confiance des consommateurs et des goulots d’étranglement de la chaîne d’approvisionnement, Maersk a mis en garde contre la faiblesse de la demande de transport maritime l’année dernière.

Ke Wensheng a souligné que même si la situation économique est difficile et grave, les marchés émergents font toujours preuve de résilience, notamment en Inde, en Amérique latine et en Afrique.

L’Amérique du Nord et d’autres grandes économies ont connu des difficultés en raison de facteurs macroéconomiques tels que le conflit russo-ukrainien et la guerre commerciale sino-américaine, mais l’Amérique du Nord devrait afficher de solides performances l’année prochaine.

Ke Wensheng a déclaré que lorsque la situation commencera à se normaliser et que le problème sera résolu, nous assisterons à un rebond de la demande. Les marchés émergents et l’Amérique du Nord sont, selon nous, les régions qui présentent le plus grand potentiel de reprise.

Mais Kristalina Georgieva, la présidente du Fonds monétaire international (FMI), n'est pas aussi optimiste :

En marge du sommet du G20 à New Delhi le 10 de ce mois, elle a déclaré dans une interview à CNBC que le chemin vers la stimulation du commerce mondial et de la croissance économique pourrait ne pas être facile et, comme on le voit actuellement, il est même très troublant.

Elle a déclaré : Notre monde va à l'encontre de la mondialisation, le commerce mondial se développant pour la première fois à un rythme plus lent que la croissance économique mondiale. La croissance du commerce mondial est de 2 % et le taux de croissance économique est de 3 %.

George Ava a souligné que si nous voulons que le commerce redevienne un moteur de croissance économique, nous devons construire des ponts et créer des opportunités.

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